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Modes d'emploi

Dominique PREVOTS

Atelier d'Art - Artiste peintre plasticien

Engagement local et durable

“Dominique Prévots est né en 1953 au Havre, en France. Il grandit dans une famille pour qui l’Art n’est destiné qu’à une élite, et ne le conduirait  pas vers un avenir sérieux. Il n’en était d’ailleurs pas question dans les conversations familiales, et les projets d’orientation du futur artiste.

Il consacre plusieurs années à la recherche de son écriture. Pensant y être parvenu, il affronte le regard du public auprès duquel il reçoit un accueil favorable..

L’oeuvre de Dominique Prévots s’articule autour d’un objectif central essentiel: la pertinence d’un dialogue entre l’oeuvre et le spectateur.

Un dialogue pictural, à partir d’un langage que l’artiste élabore depuis de longues années afin de créer une connexion entre l’oeuvre et le spectateur en utilisant pour vecteur de communication, les couleurs “posées” sur la toile. A l’image du poète avec ses mots, du musicien avec ses notes de musique, l’artiste traduit ses pensées en strates de couleurs . Chaque œuvre est ponctuée d’une réflexion sur le monde environnant, sur la nature humaine, sur l’existence jusqu’au delà du réel. Autant de thèmes pour favoriser l’échange. Chaque interprétation est un nouveau point de départ. Un point de départ sur les chemins de la conscience. Ces chemins  ne se croisent pas, ils s’entremêlent dans un “chaos organisé” autour de la condition humaine. 

Discourir autrement qu’avec des mots, c’est l’objectif que veut atteindre Dominique Prévots, depuis qu’il a pénétré l’univers de l’abstraction. Une démarche pas toujours aisée face aux interrogations inévitables du spectateur. L’artiste ne cherche pas à peindre pour plaire, il peint pour dialoguer. 

Un dialogue à la croisée des chemins entre l’irréel et le figuratif, entre l’informel et le suggestif. C’est la pensée qui entraîne son geste sur la toile. Cette pensée, présente dès qu’il se confronte à la toile blanche; pensée qui ne le quitte plus jusqu’à l’achèvement de l’œuvre.

Au fur et à mesure de la construction de l’ouvrage, l’artiste discours, la brosse en action, balayant la toile de gestes incessants, souvent doux, caressants, pour envelopper la création d’une atmosphère, d’une ambiance. Quand il saisit le couteau en aplat, c’est pour accentuer un point précis de la pensée qui le guide, quand il en manipule le côté tranchant, c’est pour marquer un point d’arrêt, une interrogation. 

Le travail plastique suit cette progression verbale, cet enchaînement du raisonnement. L’artiste souvent se remet instinctivement en question, s’interroge sur la pertinence de ses propos, sur leur cohérence.

Au dernier coup de pinceau, à la dernière incision du couteau, la réflexion cesse, l’artiste “passe la main”, il confie l’œuvre au yeux du regardant, c’est à lui que revient désormais le loisir de déstructurer la pensée de l’artiste... s’il le souhaite.

Les thèmes de ses oeuvres sont puisés le plus souvent dans la vie quotidienne, l’artiste nous propose d’avancer sur le chemin de notre conscience. Il a choisi l’abstraction, pour éveiller la capacité de chacun a progresser vers l’autre, par le simple jeu de la suggestion mentale, en offrant au spectateur une liberté totale d’interprétation.

La toile est abordée comme un espace vierge, libre de toute approche, sans projet pictural préconçu. Elle se couvre progressivement de couleurs, tels des glacis qui agissent en transparence, en stratifications lumineuses. L’artiste édifie, couche après couche, une architecture de couleurs qui autorise les accidents et les faux pas, car il improvise ses assemblages de couleur directement sur la toile. Les espaces géométriques, les verticalités, les limites incisées, accentuent la perspective. Les empâtements de couleurs vives et pures, structurés au couteau octroient au tableau une troisième dimension.”

La présence de la lumière dans ses œuvres, est comme une obsession, un besoin permanent de sublimer les couleurs par sa seule présence, un besoin de la dominer pour donner au sujet toute sa consistance. Il la rythme en jouant avec les contrastes, en utilisant des tons vifs, percutants, une manière de capter l’œil du spectateur. Il ose des oppositions peu banales, au risque de choquer, mais seule l’atmosphère de l’œuvre lui importe. Il a longtemps observé le travail de William Turner, le peintre de la lumière…  Dominique Prévots poursuit ce même objectif en utilisant des couleurs éclatantes: le blanc, le rouge, l’orange… le noir et le blanc; et des empâtements qui par leur relief captent la lumière naturelle pour donner au sujet une troisième dimension. La lumière ainsi restituée irradie la composition. Les couleurs fondues, estompées, donnent l’illusion de profondeur.

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